Les joies d’être parent

Illustration d'un parent qui fait marcher son enfant

On ne va pas se mentir: être parent, c’est parfois intense! Entre les défis se glissent des moments qui nous remplissent de joie. Et ces petites victoires, ces rires partagés, ces moments de tendresse, ça vaut tout l’or du monde.

Ce n’est pas toujours facile d’avoir la bonne réponse, de poser le bon geste ou de se sentir à la hauteur. Mais on essaie par amour pour nos enfants.

On les veut heureux et heureuses et bien dans leur peau. Alors on fait de notre mieux pour répondre à leurs besoins, les accompagner et les aider à prendre leur envol. Et souvent, ça marche, mais on ne s’arrête pas pour le remarquer.

Une relation tellement riche!

Notre vie de parent est vraiment pleine de richesses: on grandit parmi les rires de nos enfants, leurs réflexions nous font voir les choses autrement, on évolue ensemble. Le bonheur de se sentir proche de nos enfants est incomparable. C’est une relation précieuse qu’on construit jour après jour.

Les chiffres

Les parents aiment
leur rôle

95 %

sont satisfaits comme parents

98 %

des parents sont heureux dans leur rôle

97 %

se sentent proches de leurs enfants

Ça ne veut pas dire que tout est toujours rose. On peut être satisfait comme parent en acceptant qu’il y ait des hauts et des bas. On se rappelle alors que la perfection n’existe pas, ni chez les enfants ni chez les parents. Tout le monde a ses défis.

Apprécier les bons moments en famille

une famille qui se donne un câlin

Comme parent, on vit des instants agréables dans le quotidien. Et c’est souvent dans les petites choses simples qu’on trouve les grandes joies! Voici des idées pour en profiter:

  • On remarque les progrès faits par nos enfants. Ils et elles avancent, changent, évoluent, se transforment… et on se dit que c’est un peu grâce à nous.
  • On ressent de la fierté pour nos enfants, on a le cœur rempli, on voit que nos bons coups comme parent se reflètent chez eux et elles.
  • On se félicite ou on félicite l’autre parent quand on réussit à garder notre calme dans une situation difficile et que cela mène à une bonne intervention auprès de notre enfant.
  • On sent qu’on est proche de nos enfants, qu’on a acquis leur confiance. Ils et elles nous confient leurs bonheurs et leurs peines? C’est parce que nos enfants savent qu’on est là, beau temps, mauvais temps.
  • On voit qu’on réussit à transmettre nos croyances, nos traditions et nos champs d’intérêt. Que nos enfants en adoptent certains.
  • On savoure le plaisir d’être en famille, où le bonheur d’être ensemble, en se parlant, se collant, se faisant des confidences, riant, jouant, etc., l’emporte sur tout le reste.
  • On apprécie les moments avec l’entourage comme la famille élargie, les amis et amies, le voisinage, les collègues. Et on voit nos enfants créer leurs propres liens avec notre entourage et développer leur sentiment d’appartenance.
  • On souligne les beaux moments à nos enfants. Une habitude qui fait du bien et qui contribue à se sentir plus complices.
Joanie Loisel
Psychoéducatrice en pratique privée

«Mon enfant fait toujours des crises!» Quand on s’arrête pour y penser, oui, il y a des moments de crise, mais aussi des moments agréables.

La parentalité peut présenter des défis, mais elle peut également être source de bonheur et de joie et être synonyme de vie épanouie!

Il est possible de vivre les joies de la parentalité tout en ressentant de l’épuisement. Ces deux états peuvent coexister. Un parent peut éprouver de l’épuisement en raison des responsabilités quotidiennes, par exemple, mais être aussi profondément heureux et épanoui grâce aux moments partagés avec ses enfants et à la satisfaction liée à l’accomplissement de son rôle.

Lorsqu’on vit des moments difficiles avec notre enfant, on peut avoir tendance à généraliser et à croire qu’il est «tout le temps» en crise. Cela nous amène à porter plus attention aux moments désagréables qu’aux bons moments vécus. Comme si les bons moments étaient moins importants, moins «vrais»!

Pourtant, nos pensées influencent beaucoup nos émotions, qui affectent à leur tour nos relations avec notre enfant et notre satisfaction. Mais bonne nouvelle : on peut modifier ce cycle en prenant du recul.

Ça vaut donc la peine de s’arrêter un moment pour repenser à notre journée en notant autant ce qui a bien été que ce qui a été moins agréable. «Combien de temps est-ce que les crises ont vraiment duré?», «Quels sont les moments qui se sont bien passés?», «Quelles sont les 3 choses pour lesquelles je ressens de la gratitude?»

Décortiquer notre journée nous permet de voir la situation plus clairement et plus objectivement. Cela peut avoir un effet positif sur nos perceptions, nos émotions et notre niveau de stress, en plus de créer une dynamique familiale plus harmonieuse. De plus, prendre conscience des moments agréables nous amène à les apprécier encore plus.

Parfois, on est tellement dans le tourbillon du quotidien qu’on n’arrive plus à prendre du recul. Chercher du soutien auprès de nos proches, d’autres parents ou d’un professionnel ou une professionnelle peut nous aider à y voir plus clair et à remettre en question nos perceptions.

Psitt!

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